Nous ne parlons pas ici des Tartuffes qui font mine de s’alarmer du nombre de diabétiques en pages santé pour s’en réjouir en rubrique éco, ou de ces associations bêlantes qui mélangent sciemment les deux diabètes, et amplifient toutes les incompréhensions.

Contrairement a l’Aide aux Jeunes Diabétiques ou à l’Association Française des Diabétiques, qui entretiennent des relations complexes et ambigües avec les industriels et les pouvoirs publics qui les financent, il existe, aux Etats-Unis (JDRF), au Canada anglophone et francophone (FRDJ Région du Québec), en Suisse (Fondation Romande pour la Recherche sur le Diabète) des structures qui lèvent elles-mêmes des fonds importants (plusieurs centaines de millions de dollars), non pour que la recherche sorte de nouveaux produits (ce qui relève justement des industriels) mais pour qu’elle guérisse le diabète de type 1.

En Amérique, la Fondation pour la Recherche sur le Diabète Juvénile (Juvenile Diabetes Research Foundation en anglais) a été créée en 1970 par des parents d’enfants diabétiques révoltés par la résignation autour de cette maladie. Ils ont aujourd’hui des branches au Royaume-Uni, au Danemark, en Israël, en Hollande, en Australie. pas en France, hélas.

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