Cette étude édifiante mais très superficielle ne servira malheureusement à rien, sinon à nous accabler plus encore : elle présente cette réalité, que nous connaissons bien, comme une fatalité; elle ne prend pas la peine de distinguer les deux principales formes de diabète, pourtant si différentes dans leurs effets, leurs désagréments et leur traitement; et elle se garde bien de s’interroger sur l’origine de cette surexposition aux cancers, apparue en même temps que les insulines glargines et certaines molécules récentes pour le diabète de type 2. Ces innovations, destinées à lutter contre la baisse des prix de traitements passés dans le domaine public, ont toutes, aujourd’hui, une Amélioration de Service Médical Rendu officiellement inexistante. Elles sont pourtant vendues et remboursées à des prix indécents. Aucune étude indépendante ne s’attachant à en déterminer les éventuels effets secondaires nous n’avons plus qu’à attendre sagement notre tour.
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