Que l’Association Française des Diabétiques utilise les photos d’une banque d’images pour ses témoignages (qu’elle invente de toutes pièces) en dit long sur le sérieux de cette structure. Mais ce que cet énième mensonge révèle est encore plus infâme : IL NE FAUT PAS QUE LES DIABÉTIQUES PARLENT.
Ce n’est pas que nous serions trop moches ou trop bêtes pour les cerveaux élancés de l’AFD, ou leurs fameux « patients-experts » qui ne seraient pas tous top présentables : l’AFD, et ceux qu’elle sert, souhaitent un troupeau (une cohorte, d’après leur terminologie) de consommateurs indistincts, prêts à « passer à la pompe » (selon l’élégante expression d’un de ces faux-témoins ), ou à tout autre traitement, sur un simple claquement de doigts. C’est cette obéissance aveugle et bêlante qu’ils nomment observance.
Pourtant chaque itinéraire, chaque façon d’appréhender le DT1 sont singuliers, et toujours passionnants. Aucune opinion n’est négligeable tant qu’elle est sincère. Ce diabète de type 1 (et toutes les autres variantes type MODY) touche des personnes très différentes. Cette pluralité de parcours, de générations (il y a aussi les parents et les proches) et de milieux ne doit pas être lissée. La réalité diabétique est plus intéressante que la fiction.
Il est temps que ces pratiques scandaleuses cessent et que la gestion de l’AFD soit examinée par les pouvoirs publics, qui la financent pour une grande partie.