Prologue

La « métaphore » m’est venu à l’esprit il y’a déjà un moment. Comme une mélodie, pas agréable d’ailleurs, qu’on ne parvient plus à faire taire.

Comme une évidence aussi. Il arrive que, à force d’être ceci ou cela, on n’oublie jusqu’au caractère exceptionnel de ce qui est sous nos yeux. Et cela devient plus ardue quand il s’agit de « ce qu’on est ».

Je n’aime pas ce texte, je ne lui trouve pas de belle forme, de singularité attachante ou la moindre poésie.

Et, pourtant, je l’ai écrit. L’écriture est ingrate. Elle nous laisse inlassablement insatisfait en nous amenant aux confins de ce que le langage peut décrire de nos émotions. Et idées.
Aujourd’hui, je choisi de « l’achever ». Parce que, d’une certaine façon, je trouve qu’il rend dignement hommage à Téo, Séb…

Et tant d’autres, in Fine.

A la mémoire de Téo Laverre et Sébastien Barrier.

Métaphore (La guerre)

Depuis des temps au delà des mémoires,
Nos chemins se croisent. Dans cette étrange mélopée,
Bâtie de fer, pierre et d’encre noire.

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