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De la Russie, il n’y a qu’une chose que je connais très bien, que je pratique régulièrement : ses montagnes. C’est d’ailleurs plutôt ma glycémie qui les pratique.
J’utilise un Freestyle Libre et je scanne souvent mon capteur pour tenter de contrôler, du moins de suivre, ces montées et descentes incessantes. Une moyenne de 25 scans par jour (sur 30 jours), c’est beaucoup…
… mais pas assez pour empêcher les surprises… surtout celles en dessous de 40mg/dl. Et la nuit, le nombre de scans diminuant, le nombre de surprises augmente.
Pour éviter cela, j’ai recherché quelque chose qui m’aide à suivre ma glycémie, qui me prévienne avant les plongeons. J’ai recherché du côté de Medtronic mais c’est cher et rarement remboursé. J’errais de sites en sites sans rien trouver, j’en venais à me demander si un animal de compagnie ne pourrait pas me venir en aide.
Mon cher ,
je te souhaite…….
La plus grande part de marché jamais réalisée dans la mesure de glycémies
et tous les profits qui vont avec….
euh, non, ça c’est déjà fait……
Un produit mis en vente sans tester les allergies qu’il provoque,
Tout espérer, ne rien attendre : c’est tout à fait l’état d’esprit dans lequel nous étions, Frédérique et moi, le 14 décembre dernier, alors que nous avions rendez-vous avec le Professeur X, Cheffe de service de diabétologie ; rencontre à l’initiative de ce Professeur, en réponse à mon courrier de juillet 2018, dont le thème principal était : l’état comateux de la diabétologie en France actuellement.
J’étais agréablement surprise d’avoir été contactée pour cette rencontre, et le fait que ce Professeur accepte que je sois accompagnée me semblait de bon augure.
J’espérais une discussion sans tabou, une écoute mutuelle, une réflexion ouverte, un début de transparence… Une porte semblait s’entrouvrir entre deux mondes : celui des médecins et le nôtre.
Avec Frédérique, nous arrivions à ce rendez-vous confiantes et sans a priori. Ce n’était pas le cas de notre interlocutrice…
Et voilà : RIEN. Il nous fallait comprendre cet entretien comme un privilège suprême accordé par un grand ponte à deux malades idiotes. La Cheffe s’attendait visiblement à des remords de ma part, pour ne pas l’avoir couverte de louanges dans mon courrier, et pensait peut-être que nous allions nous extasier de ces propos… La déception a été bilatérale (mais sans trop de surprise pour notre part).
Car il s’agit bien de ce rapport de « soins » dans lequel nous sommes indéfiniment enfermés : un asservissement des diabétiques par les diabétologues, ou plutôt par la société savante de diabétologie.
Nous devons nous soumettre ou disparaître.
clin d’oeil à J.J.R Tolkien dont la mère est décédée d’un diabète en 1904