Diabète et méchant

Tout espérer, ne rien attendre.

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40e et 41e Rencontres du 1er Type

EANyCpxWwAEezjv grand_entretiens_-_visuel_site_olivier_schwartz_1 research.pasteur.fr_virus-and-immunity-2-1024x575Nos Rencontres se poursuivent en visioconférence. Après l’intervention passionnante et stimulante, dimanche dernier, de Céline Lis-Raoux, fondatrice de RoseUp, nous aurons bientôt la joie et l’honneur de dialoguer avec deux grands médecins, à mille lieues du mandarinat et de la diabétocratie.
Dimanche 29 novembre, de 15h à 17h, nous recevrons Rémi Rabasa-Lhoret, chercheur, professeur titulaire à l’Université de Montréal, directeur de la clinique de diabète et de l’unité de recherche sur les maladies métaboliques à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), médecin endocrinologue à l’iRCM et au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Nous avions déjà parlé ici en mars de ses interventions claires et mesurées sur le cocktail DT1-Covid (https://www.youtube.com/watch?v=3n_QBlZKq8A&feature=emb_logo) et il conviendra de lui demander ce qui a changé huit mois plus tard. A l’origine d’innombrables études et essais cliniques sur le DT1, nous pourrons également l’interroger sur le loop ‘fait maison’, qu’il est un des très rares endocrinologues à accepter de suivre, des nouvelles insulines gluco-sensibles, de la diète low-carb, ou du glucagon nasal.
Dimanche 13 décembre, de 15h à 17h, nous recevrons le professeur Olivier Schwartz, directeur scientifique de l’Institut Pasteur. Pharmacien, diplômé de l’Université Paris 7 (PhD de Virologie et HDR), Olivier Schwartz est professeur à
l’Institut Pasteur et dirige depuis 2007 l’unité Virus et immunité. Il est un spécialiste de la multiplication du VIH, de son interaction avec le système immunitaire et de la physiopathologie de l’infection. Ses recherches portent également sur la multiplication d’autres virus tels que le virus Zika. Notre chère maladie auto-immune sera bien sûr à l’ordre du jour, mais également le fonctionnement de la recherche fondamentale ou les applications industrielles de celle-ci.

 

Pour participer à ces réunions il suffit de nous envoyer un message à contact@diabeteetmechant.org avec votre nom complet et votre adresse mail. A 14h30 nous vous enverrons l’adresse de connexion.
Merci à Aude Bandini et François Peyroni.

39ème Rencontre du 1er Type

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Dimanche 25 octobre, de 15h à 17h, nous nous retrouverons, pour la troisième fois, en visioconférence, et nous aurons la joie de recevoir Céline Lis-Raoux, directrice de RoseUp Association – Rose magazine, qui accomplit depuis 2011 un travail formidable pour les patientes atteintes de cancer. Nous aurons beaucoup de questions à lui poser, notamment à propos de la loi sur le droit à l’oubli, dont elle est à l’origine.
Pour participer à notre Rencontre, merci de nous envoyer un message à contact@diabeteetmechant.org avec votre nom complet et votre adresse mail. A 14h30 nous vous enverrons l’adresse de connexion.

LES DIABÉTIQUES PARLENT AUX NON-DIABÉTIQUES

Voici le texte de l’entretien qui vient d’être publié en deux parties sur le site de Causeur :

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Comment les diabétiques, sujets à risque, vivent-ils la crise du Covid-19 ? Quel est leur quotidien ? La recherche a-t-elle progressé ? Que fait l’Etat pour défendre les malades face aux intérêts de Big Pharma ? Chanteur et producteur à la scène, diabétique de type 1 à la ville, Bertrand Burgalat nous livre son point de vue iconoclaste. L’auteur de Diabétiquement vôtre (Calmann-Lévy, 2015) et fondateur de l’association Diabète et méchant a sa piqûre d’insuline dans la poche, certainement pas sa langue.

Daoud Boughezala. Aux côtés de l’âge avancé et de l’obésité, le diabète est présenté comme un facteur de co-morbidité au Covid-19. Autrement dit, un diabétique atteint par le virus aurait plus de chances de développer une forme sévère de la maladie. Diabétique de type 1 depuis votre adolescence, avez-vous changé de quotidien depuis l’irruption de la pandémie ?


Bertrand Burgalat. Quand, dans son discours du 12 mars, le Président de la République a cité « celles et ceux de nos compatriotes qui sont âgés ou affectés par des maladies chroniques comme le diabète, l’obésité ou le cancer », j’aurais pu me réjouir que cette affection si mal comprise soit évoquée, pourtant j’ai été atterré : sa sollicitude, loin de  protéger les plus fragiles, risquait de leur coller une cible dans le dos et de les désigner comme individus à problèmes, à laisser de côté en cas de saturation des services d’urgence. C’est exactement ce qui s’est passé, et c’est ainsi que son message jésuitique a été entendu puisque dès le 17 mars, Anne Geffroy-Wernet, Présidente du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes-Réanimateurs Élargi, a déclaré à La Croix : « Il y a trois types de profils. Ceux dont on sait qu’ils vont mourir, quoi qu’on fasse : ce sont des morts «inévitables ». Ensuite, les patients qui ont déjà des pathologies sévères, qui représentent des morts « acceptables ». Enfin, les morts « inacceptables » : les patients jeunes et sans antécédent. Notre objectif est d’avoir zéro mort inacceptable. » On peut dire que l’objectif a été atteint, la surprotection des personnes les moins exposées comme les enfants allant de concert avec l’abandon des pensionnaires des Ehpad, morts pour la plupart sans aucun soin, après avoir été contaminés par des personnels sous-équipés. S’il y a eu beaucoup de diabétiques de type 2 parmi les victimes, c’est d’abord parce que cette forme de diabète est souvent associée à d’autres facteurs aggravants comme l’hypertension, l’obésité et d’autres pathologies cardiovasculaires.

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1989

Jolie Bouteille

Rarement j’ai fêté mes anniversaires. 2019 était celui de trente bougies particulières.

Jour 1 ou le der des ders : En fin de Droits

C’est l’été, une saison où la chaleur rend anodine la soif intense d’une gamine en plein mois d’août ;

Une gamine d’âge pubère chez qui une infection urinaire inaugure un premier examen intime qui parait bien normal pour une adolescente ;

Une adolescente en devenir pour qui l’amaigrissement est fantastique pour quitter le corps d’une petite fille bien portante voire rondelette planquée sous des pulls choisis de préférence amples et difformes, un corps qui change, peut-être s’allonge ?

Rien ne peut alerter dramatiquement sur ce qui s’annonce et même les cernes portées et supportées depuis toute petite ne sont pas plus alarmantes que sur une décennie d’albums photos.

Cet été là j’avais 15 ans, la joie des grandes vacances et l’énergie de jouer au foot et à la sardine avec nos correspondants espagnols. La rentrée était encore loin et le tantinet d’appréhension de quitter mes copines en ne devenant pas scientifique comme elles n’était pas d’actualité entre deux baignades et trois tours de vélo.

J’avais 15 ans et il a suffit d’une consultation, une seule, pour que l’année en cours devienne la première d’une vie entière placée sous le régime de la fin de l’insouciance.

L’abolition des privilèges. Nous étions précisément le 4 août …89 !

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LE MAGAZINE DE LA SANTÉ : À QUAND L’ARRÊT DE LA PRODUCTION D’INEXACTITUDES ?

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Voilà des années que nous devons subir les sujets consternants du Magazine de la santé sur le diabète, qui empilent confusions et inexactitudes, et nous devons reconnaitre à ce programme de service public une certaine constance dans la propagation de rumeurs dangereuses, à tel point que chaque sujet sur le diabète tombe sous le coup de la loi du 22 décembre 2018 sur la manipulation de l’information. Ici, hier, la rumeur alarmante, répandue par Gérard Raymond et l’AFD-FFD, d’un arrêt des pompes à insuline,  avec photo de pompe externe, alors que seul un modèle très lourd de pompe implantée sous la peau, diffusant l’insuline par voie intraperitoneale est concerné :

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Pourquoi en parler maintenant alors que l’annonce a été faite il y a longtemps, que 250 patients sont concernés et non les dizaines de milliers d’utilisateurs de pompes à insuline ? L’arrêt de la pompe implantée devrait plutôt nous interroger sur le coût pour la collectivité de ces dispositifs, sur l’impossibilité d’obtenir des informations indépendantes sur leurs avantages et leurs inconvénients et sur le marketing des fabricants et des prestataires.

38ème Rencontre du 1er Type

Dimanche 28 juin, nous nous retrouverons, pour la deuxième fois, en visioconférence. Pour participer à notre Rencontre, merci de nous envoyer un message à contact@diabeteetmechant.org avec votre nom complet et votre adresse mail. A 14h30 nous vous enverrons l’adresse de connexion.

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CLIN D’OEIL A OPENINSULIN (vidéo conférence du 31/05/2020)

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La guerre est finie ?

Drôle d’armistice.
Les cas sont devenus plus rares, les autres pathologies ont repris leur place dans nos agendas.

Après la pression, la dépression.

On sent une lassitude. La routine de porter un masque, la normalité de ne plus s’embrasser, de saluer sans toucher.

Cette pandémie a fait perdre le goût et l’odeur à certains, il a fait perdre le toucher à tous.

Que faudra t’il en penser ? Qu’en retiendrons-nous ? Je suis bien incapable d’avancer la moindre hypothèse.

La médaille (offertes aux soignants ! et offert avec  : un pin’s parlant à l’effigie du Préfet Lallement « Ceux qui sont en réanimation sont ceux qui n’ont pas respecté le confinement » youpi) a deux faces. Certaines personnes sont réputées plus fragiles dans nos sociétés. Et nos sociétés ont voulu les protéger, projet louable, mais de fait, les stigmatiser, les exclure, les isoler. En protégeant nos anciens, on les enferme. On invente des parloirs d’EHPAD.

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37ème Rencontre du 1er Type

Dimanche 31 mai, nous nous retrouverons pour la première fois en visioconférence. Pour participer à notre Rencontre, merci de nous envoyer un message à contact@diabeteetmechant.org avec votre nom complet et votre adresse mail. A 14h30 nous vous ferons parvenir l’adresse de connexion.

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Témoignage d’un soldat du front de l’Est (partie 4)

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Les bonnes nouvelles devraient arriver. C’est difficile de prédire l’avenir. C’est compliqué aussi de parler de bonnes nouvelles alors que les chiffres de mortalité liés au virus resteront élevés les prochains jours, probablement encore les prochaines semaines. On assistera probablement plus à un plateau qu’à un pic ! J’ai néanmoins l’impression de faire face à moins de nouveaux cas de Covid-19. Nous partageons ce constat avec mes collègues et avec nos secrétaires, véritables sentinelles. Il persiste des épidémies familiales, bien sûr, avec des cas dans les maisons où d’autres cas étaient déjà connus. Effets du confinement.

Lorsque des formes graves se déclarent, les patients sont hospitalisés lors de la

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2016 - Diabète et Méchant